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2006-08-07T08:00:00+02:00

Céleste et la goutte d'eau (conte, poèmes et liens pour la classe)

Publié par Joce

   
«
Au milieu du village, il y avait un puits. Un puits moussu et tranquille.
Un bon vieux puits qui ressemblait à tant d’autres : un de ces bons vieux puits, rond et grassouillet, paressant toute la journée au soleil.

Pourtant les légendes du lieu racontaient que ce puits si inoffensif prenait vie les nuits d’équinoxe et qu’il se passait sur la place des phénomènes bien étranges… »

 

Pour lire la suite de mon histoire, il faudra suivre le lien.

Il vous ménera tout droit chez Céleste, un jeune garçon
qui rencontra de fort
belles sorcières...


















undefinedPour travailler en classe sur le Thème de l'eau :


  *  Le dossier de Doctole
* L'eau dans tous ses états (iufm Paris)
* Aquajunior (l'eau en s'amusant)
* Au fil de l'eau (histoires et jeux en Français et en Espagnol)
* Diverses croyances sur le thème des sources



enfant_chat.gif

Chanson de la pluie

Chantal Abraham


Clic, clac, cloc
Plac, plic, ploc
La pluie cogne sur ma porte
Elle vient m'éclabousser
De sa musique endiablée

 

Plic, plac, ploc
Flac, flic, floc
Sur les vitres elle pianote
Elle aimerait m'inviter
A jouer sur son clavier

 

Flic, flac, floc
Clac, clic, cloc
Elle rêve de barboter
Dans les flaques ébouriffées
Avec ses souliers mouillés

 

Mais le soleil l'a chassée
Après l'avoir bien grondée
Clic, clac, cloc
...Elle en a bien profité
Quand il avait le dos tourné !

 


LE JARDIN MOUILLÉ 

Henri de Régnier


 

La croisée est ouverte, il pleut

Comme minutieusement,
A petit bruit et peu à peu
Sur le jardin frais et dormant.


Feuille à feuille la pluie éveille

L'arbre poudreux qu'elle verdit ;

Au mur, on dirait que la treille

S'étire d'un geste engourdi.


L'herbe frémit, le gravier tiède

Crépite et l'on croirait là-bas

Entendre sur le sable et l'herbe

Comme d'imperceptibles pas.

Le jardin chuchote et tressaille,

Furtif et confidentiel ;

L'averse semble maille à maille

Tisser la terre avec le ciel...



Dame la pluie

Que faites-vous dame la pluie
Sur mes carreaux frappant ainsi ?
Le ciel a donc tant de chagrin
Qu'il pleure depuis ce matin

 

Que faites-vous dame la pluie
Sur mes carreaux frappant ainsi ?
Lavez-vous le joli jardin
La maison, le toit, le chemin ?

 

Que faites-vous dame la pluie
Sur mes carreaux frappant ainsi

 

 

J'enrage

 Maurice Carême

 

 

Il pleut, il pleut, il mouille.

J'en veux à la grenouille,

A la mésange bleue

Qui chantent quand il pleut.

 

Je donnerais mes billes,

Ma balle et mes groseilles

Pour qu'un peu de soleil

Sorte sur ses béquilles.

 

Mais que peut un enfant

Sinon montrer les dents

Sans jamais oser mordre !

 

Depuis l'aube, j'enrage.

Ah ! si je pouvais tordre

Le cou à ces nuages !

 

 

Je suis là où la pluie commence

Maurice Carême

 

Je suis là où la pluie commence,

Je suis là où la pluie finit.

Je suis la paix et le silence,

La source reflétant la nuit.

Ne me demandez pas pourquoi

Je vois les arbres me sourire,

Les fauvettes fondre de joie,

Le ciel de juin s'approfondir,

Pourquoi je me sens comme un champ

Où, dès l'aube déjà, l'on sème

Autant de joie que de froment.

 


CHANSON DE L'EAU
Jacques Prévert



Furtive comme un petit rat
Un petit rat d' Aubervilliers
Comme la misère qui court les rues
Les petites rues d' Aubervilliers
L'eau courante court sur le pavé
Sur le pavé d' Aubervilliers

Elle se dépêche
Elle est pressée
On dirait qu'elle veut échapper
Echapper à Aubervilliers
Pour s'en aller dans la campagne
Dans les prés et les forêts
Et raconter à ses compagnes
Les rivières les bois et les prés
Les simples rêves des ouvriers
Des ouvriers d'Aubervilliers.

 


 

Le chant de l’eau

Emile Verhaeren

L'entendez-vous, l'entendez-vous,
Le menu flot sur les cailloux ?
Il passe et court et glisse,
Et doucement dédie aux branches,
Qui sur son cours se penchent,
Sa chanson lisse.

Là-bas,
Le petit bois de cornouillers
Où l'on disait que Mélusine
Jadis, sur un tapis de perles fines,
Au clair de lune, en blancs souliers,
Dansa ;
Le petit bois de cornouillers
Et tous ses hôtes familiers,
Et les putois et les fouines,
Et les souris et les mulots,
Ecoutent
Loin des sentes et loin des routes,
Le bruit de l'eau.

Parmi les prés, parmi les bois,
Chaque caillou que le courant remue
Fait entendre sa voix menue
Comme autrefois ;
Et peut-être que Mélusine
Quant la lune, à minuit, répand comme à foison
Sur les gazons
Ses perles fines,
S'éveille et lentement décroise ses pieds d'or,
Et, suivant que le flot anime sa cadence,
Danse encore
Et danse.


 

 

Chanson de la Seine

Jacques Prévert

 

La Seine a de la chance
elle n'a pas de soucis
elle se la coule douce
le jour comme la nuit
et elle sort de sa source
tout doucement sans bruit
et sans faire de mousse
sans sortir de son lit
elle s'en va vers la mer
en passant par Paris


 

Sous le vieux pont

Max JACOB

 

L'eau, sous le vieux pont,

coule, coule et chante.

L'eau, sous le vieux pont,

berce de son chant

les poissons d'argent.

 

 

L'averse

 Francis CARCO

 

Un arbre tremble sous le vent.

Les volets claquent.

Comme il a plu, l'eau fait des flaques.

Des feuilles volent sous le vent

Qui les disperse

Et brusquement, il pleut à verse.

 

 

Giboulées

Raymond Richard

 

La pluie éparpille un bouquet

De perles tièdes et légères.

On entend chanter les bergères

Et les oiseaux dans les bosquets.

 

Le soleil joue à cache-cache

Avec les gros nuages gris.

Les moutons blancs, les veaux, les vaches,

Dans les prés semblent tout surpris.

 

Et voici que parmi l'ondée,

Comme du fond d'un vrai pastel,

On voit monter, arche irisée,

Le pont joyeux d'un arc-en-ciel.

 

 

 

GOUTTES

GEORGES MACRI

 

Une goutte
Deux gouttes
qui vous tombent
Sur la joue
Dans le cou
On frissonne
On s'étonne
La pluie tombe
Deux gouttes
Trois gouttes
Qui s'ébrouent
Et qui jouent
La pluie tombe
Tout est goutte
Que de gouttes
Qui s'égouttent
Et qui mouillent
Les idées
De la tête
Jusqu'aux pieds.

 

 

Il pleut

Gilbert Trolliet

 

On dirait bien
Qu'il pleut.

Mais le temps de le dire
Le temps de me le dire
Et de savoir comment
Je vais le dire
La dernière
Goutte
Tombe.

Et tout
Comme toujours
Est à recommencer.

 

 

Ah ! que de merveilles scintillent…

Maurice Carême

 

Ah ! que de merveilles scintillent
Lorsque danse une goutte d'eau !
Un ange parfois joue aux billes,
Une étoile tombe au ruisseau.
On ne sait jamais quel manteau
De fée courant dans les jonquilles
On peut coudre avec une aiguille
En rêvant derrière un carreau.

 

 

Le pivert

Pierre Ménanteau

 

- « Il pleut, il pleut, dit le pivert
Couleur de grenouille et d'eau vive.
Va-t-il pleuvoir ?
Ce pays vert va-t-il révéler le revers
De ses feuilles dans l'eau plaintive ?
Il pleut, il pleut, dit le pivert,
Et les averses se poursuivent,
Et le soleil rit au-travers.
- Il pleut, il pleut, dit le pivert
Qui gagne vite le couvert
Des beaux arbres verts sur la rive.
- Il pleut, il pleut, dit-le pivert ».

 

 

Le martin-pêcheur

Robert Desnos

 

Quand Martin, Martin, Martin
Se lève de bon matin,
Le martin pêcheur
Se réveille de bonne heure.

Il va pêcher le goujon
Dans le fleuve, auprès des joncs,
Se régale d'alevins,
Boit de l'eau mais pas de vin.

Puis Martin, Martin, Martin
Va dormir jusqu'au matin.
Je souhaite de grand cœur
Devenir martin-pêcheur.

 

 

UNE FAUVETTE

Claude ROY

 

Avec sa chanson perle à perle
lancée tout droit comme un jet d'eau;
la fauvette soutient le ciel
empêche l'orage de tomber.
Si tu t'arrêtes de chanter
fauvette grisette
j'ai peur qu'il tonne et qu'il pleuve.

 

Gif endjetsesfolies

 

Le crapaud

Robert Desnos

 

Sur les bords de la Marne,
Un crapaud il y a,
Qui pleure à chaudes larmes
Sous un acacia.
- Dis-moi pourquoi tu pleures
Mon joli crapaud ?
-  C'est que j'ai le malheur
De n'être pas beau.
Sur les bords de la Seine
Un crapaud il y a,
Qui chante à perdre haleine
Dans son charabia.
- Dis-moi pourquoi tu chantes
Mon vilain crapaud ?
- Je chante à voix plaisante,
Car je suis très beau,
Des bords de la Marne aux bords de la Seine
Avec les sirènes.

 

 

 

Au bord de l’eau verte

Francis Jammes

 


Au bord de l'eau verte, les sauterelles
sautent ou se traînent,
ou bien sur les fleurs des carottes frêles
grimpent avec peine.

Dans l'eau tiède filent les poissons blancs
auprès d'arbres noirs
dont l'ombre sur l'eau tremble doucement
au soleil du soir.
Deux pies qui crient s'envolent loin, très loin,
loin de la prairie,
et vont se poser sur des tas de foin
pleins d'herbes fleuries.

Trois paysans assis lisent un journal
en gardant les bœufs
près des râteaux aux manches luisants que
touchaient leurs doigts calleux.

Les moucherons minces volent sur l'eau,
sans changer de place.
En se croisant, ils passent, puis repassent,
vont de bas en haut.

Je tape sur les herbes avec une gaule
en réfléchissant
et le duvet des pissenlits s'envole
en suivant le vent.


Le robinet

Robert-Lucien GEERAERT

 

Comme c’est gai

De taquiner

Le robinet !

 

Un petit doigt

Et c’est la joie

D’une cascade.

 

Une main vive,

C’est la lessive

Et la baignade.

 

Coulez, coulez,

Sans vous fâcher,

Mon robinet ! 

 

Aquarelle en cinq minutes

Jules Laforgue

 

Oh ! oh ! le temps se gâte,
L'orage n'est pas loin,
Voilà que l'on se hâte
De rentrer les foins !...

L'abcès perce !
Vl'à l'averse !
O grabuges
Des déluges !....

Oh ! ces ribambelles
D'ombrelles !....

Oh ! cett' Nature
En déconfiture ! ....

Sur ma fenêtre,
Un fuchsia
A l'air paria
Se sent renaître....

 

 

Donnez-moi

Michel de Guyenro

 

Le Nuage : Donnez-moi de l'eau

Pour lavez le paysage.

 

La Rivière : Donnez-moi de l'eau

Ou je vais rentrer sous terre.

 

Le Poisson : Donnez-moi de l'eau

Pour respirer comme il faut.

 

Le Feuillage : Donnez-moi de l'eau

Si vous voulez de l'ombrage.

 

Le Jardin : Donnez-moi de l'eau

Et vous n'aurez plus jamais faim.

 

Le Pré : Donnez-moi de l'eau

Je lèverai votre blé.

 

Le Moulin : Donnez-moi de l'eau

Et je moudrai votre grain...

 

 

La pluie

Massac

 

Floc ! Fait la pluie en clapotant

Hou ! Fait le vent dessous la porte

Le vent qui tout arrache et tout emporte

Frou ! Font les feuilles qui tournoient

Et dans la boue et dans les flaques

Se noient

 

Et Vlan ! Font les portes qui claquent

Nuages gris tout gonflés d'eau

Ciel bas où la bourrasque tonne

Manteaux trempés

Sabots, voilà l'automne.

 

illustration "Au fil de l'eau"

 

Comme l'eau passe

 Maurice Carême

 

Une rivière sur laquelle

Se couche à l'aise tout le ciel,

 

Quatre platanes qui se penchent

Jusqu'à toucher l'eau de leurs branches.

 

L'été scintille, transparent,

Avec l'éclat d'un diamant

 

Qu'un soleil lent mais entêté

Ne cesse jamais de tailler.

 

Comme l'eau passe devant moi,

Le temps coule entre les doigts

 

 

 


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